Amon Amarth – 22 mai 2011 – Bataclan

Après 7 ans de diète de concert plus ou moins consentie, où j’avais d’autres chats à fouetter (ou plus exactement des bébés à langer), et précisément 3 ans d’abstinence en la matière (mon dernier concert en date étant Iron Maiden en juin 2008), autant vous dire qu’Amon Amarth, je les attendais !

Petit détail, j’ai acheté les billets trois jours avant que l’Elysée Montmartre ne prenne feu. J’étais folle de rage. Me suis enregistrée à une veille google (qui, comme vous le savez, est mon ami) pour avoir des news… Mais où ce concert va-t-il avoir lieu ? Va-t-il seulement avoir lieu ? Et oui, il a eu lieu, au Bataclan.

Sylvain, qui poste parfois ici, m’avait dit « prépare ton maillot de bain, il fait super chaud au Bataclan ». Ah ben ça, pour avoir eu chaud, j’ai eu très très chaud. Et encore, on était aux balcons, loin de la chaleur de la fosse, malgré cela à la fin, j’ai même renoncé à headbanguer pour ne pas me retrouver avec les cheveux trempés, collés sur mon visage trempé également (et sans m’être aspergée d’eau, cela va sans dire). Même au Hammam, il fait moins chaud !

En toute honnêteté, j’admire Amon Amarth d’avoir réussi à jouer dans une chaleur pareille !

Première partie, donc Evocation (http://www.myspace.com/evocationswe), groupe de death Suédois, qui n’a pas franchement attiré les foules, certainement trop occupées au merchandising où, j’avoue, j’ai dû moi-même faire la queue très longtemps, n’étant pas la seule à vouloir repartir avec un tee-shirt de Surtur Rising…

Et franchement, c’était bien dommage (pas pour le tee-shirt, mais pour le peuple peu présent pour Evocation) !

J’ai trouvé leur prestation très pêchue, bien huilée, avec un chanteur qui me faisait vaguement penser à Dickinson : il avait la même coupe de cheveux que lui, à l’époque où il avait provisoirement quitté Iron Maiden, mais plus que la coupe de cheveux, un bon frontman, un bon groupe, une bonne surprise, pour une première partie.

Vint après donc, The Black Dahlia Murder. J’avais déjà écouté des morceaux d’eux, pas au point de connaître par cœur leur disco, mais assez pour savoir que c’était un bon groupe, très pêchu. Et la pêche, ils l’avaient, indéniablement, et la foule était là. La fosse était déjà très bien remplie, l’ambiance du tonnerre.

Apparemment le chanteur de TBDM (pour les intimes) aime beaucoup les mosh (ou « whirl » comme il les appelait), variante du pogo où les gens courent en rond dans la fosse, comme là :

Mine de rien, vu du balcon, le mouvement de foule était impressionnant et très sympa. Le chanteur a demandé 5 ou 6 fois au public de "whirl", et à chaque fois, ça repartait dans un rythme d’enfer.

Bilan, la chaleur déjà assez présente pendant Evocation est devenue tropicale avec TBDM tant et si bien qu’une des premières phrases du chanteur d’Amon Amarth a été « il fait très chaud ». Non, tu crois ?

Bref, une très bonne prestation de TBDM, que je vous recommande vivement, à écouter et surtout à aller voir.

Au passage, m’étant récemment mise à la basse, forcément, j’observais le jeu de leur bassiste, et euh… franchement, j’ai du boulot !

Entracte, pour le démontage de la scène, qui s’est enfin révélée à nous dans toute sa splendeur : une scène à paliers, sur les flancs desquels étaient reproduits des détails de la pochette de Surtur Rising et au fond, en grande tenture, la pochette dudit album, le grand Surtur.

Je m’étais positionnée sur le balcon en face de la scène, pour la prendre en photo une fois la tenture relevée ; je savais pertinemment ce qu’il y aurait dessus, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher d’être soufflée et admirative ; rien que pour la scène, ça valait le coup d’être vu ; l’art cover de Surtur me plaisait déjà énormément, mais sur scène, c’est vraiment grandiose. Allez, photo (même si, comme beaucoup de choses phénoménale, en photo, ça rend tout de suite moins bien) :

Sont enfin arrivés les héros du jour et franchement, je n’ai pas été déçue. Je savais, par la critique que j’en avais lue dans un reportage sur 700 tons of metal qu’Amon Amarth déchirait sur scène, mais je dois avouer que ça dépassait presque mes espérances !

Et le public a suivi à fond (moi la première), chantant les riffs les plus marqués (au hasard sur Twilight of the Thunder god, Live for the kill et bien d’autres…).

Au bout de quelques chansons, le chanteur nous introduit la suivante comme étant « à son avis la meilleure chanson pour faire la fête », j’ai nommé Guardians of Asgaard.

Je confirme les propos du chanteur… L’eurent-ils joué plus tard, cette chanson aurait très bien pu faire office de bouquet final tant elle a mis le feu…

Comment passer quoique ce soit après, qui ne semble pas, du coup, moins pêchu ?

Pas de problème « on va passer à quelque chose de plus speed » et s’enchaînent les chansons moins récentes, With Odin on our Sides, Masters of War…

Si éventuellement, vous trouviez déjà qu’il faisait chaud avant Amon Amarth, avec eux, on atteint des sommets et pas seulement de température !

Le chanteur s’amuse avec le public, et je te fais reprendre le refrain jusqu’à ce que toute la salle le scande, et je te fais crier à tout poumon... Ce moment m’a rappelé Freddie Mercury qui faisait chanter le public d’un geste de la main… Ben la même, 25-30 ans plus tard, avec Amon Amarth :

On n’échappe pas, bien entendu, au faux salut, avec rappel où sont joués trois morceaux, finissant, cerise sur le gâteau, par Pursuit of the Vikings, avec un public en délire :

(je n’ai filmé ces deux extraits, mais merci à ceux ou celles qui les ont filmés)

Je les ai trouvé finalement humbles, remerciant amplement le public, surtout le chanteur, dernier à quitter la scène après moult remerciements…. Mais y’a pas de quoi, le plaisir a été très partagé !

J’aurai aimé attendre, avec ce fan marocain qui avait fait le voyage pour les voir en France, pour avoir peut-être un autographe à vous montrer et à ajouter à ma collection, mais voyez-vous, une baby-sitter ça coûte cher, alors autant la relever de ses fonctions au plus tôt.

Pas d’autographe donc pour Maggot cette fois ci, mais on se rattrapera une autre fois…

Puisque parmi les innombrables flyers reçus avant l’ouverture des portes, nous avons appris que Varg passait le 8 novembre… hmmmm… Vaaaaaarg (http://www.myspace.com/varghorde)… Mince, c’est aussi au Bataclan… Il va me falloir un maillot de bain alors… Comment ça, mon cher et tendre ne sera pas d’accord ?

Bien à vous,

Maggot

Musique écoutée pendant la rédaction de ce post: Amon Amarth, bien sûr!