lundi 17 octobre 2011

Dark Bane - Drew Karpyshyn


Ce post est la clôture de trois ans d’attente, entre le jour où j’ai ouvert « La voie de la destruction » et il y a environ trois semaines, où j’ai refermé « La dynastie du mal ».

Encore du Star Wars ? Oui, encore du Star Wars, mais pas n’importe quel Star Wars !

Dans la menace fantôme (épisode 1 ou 4 selon la chronologie choisie), on comprend que les Jedis sont persuadés que les Siths ont disparu depuis des générations ; puis dans les épisodes suivants, on apprend qu’en réalité, ils n’ont pas disparu, mais qu’ils ne sont plus que deux : un maître, un apprenti pour l’univers entier (face à de très nombreux Jedis).

Vous voulez savoir comment et pourquoi il en est ainsi ? Pourquoi il ne peut y avoir que deux Siths « un maître pour détenir le pouvoir, un apprenti pour le convoiter » ? Et pourquoi la voie des Siths exige qu’un jour l’apprenti tue son maître pour devenir maître à son tour ?

Alors, je vous présente le maître Sith ultime, l’architecte de la tradition Sith, le fondateur de l’ordre Sith tel qu’on le connaîtra dans les stars wars filmés, l’ancêtre de Dark Sidious : Dark Bane.

Vous êtes prêts pour cette plongée obscure ? Alors c’est parti !

Dark Bane, de son vrai nom Dessel (ou Des) est l’enfant unique d’un mineur alcoolique et violent, employé-esclave dans les mines d’Apatros. Son avenir était alors tout tracé, l’ancienne république étant peu regardante sur l’esclavage organisé par les exploitants des mines : il serait mineur à son tour, passant sa vie à extraire le cortosis, à la sueur de son front, dans les entrailles d’Apatros pour finir tué soit lors d’une rixe, soit lors d’un accident à la mine.

Mais Des est puissant dans la force. Personne ne le sait car aucun Jedi ou Sith n’est venu sur cette planète pourrie. Lui-même l’ignore, mettant ses capacités sur le compte de sa force physique (c’est un géant à la musculature impressionnante), de bons réflexes ou encore d’un instinct sûr.

Et puis tout bascule, il doit fuir Apatros. Et comme beaucoup de gens sans attache, ni espoir, ni avenir, il se retrouve engagé dans la guerre qui oppose les Siths avec les Jedis.

A cette époque, la guerre fait rage entre les deux tenants de la force ; les Jedis fonctionnent déjà comme on les connaîtra ensuite, les Siths sous l’égide du seigneur Kaan se sont réunis, ont fait fi de leurs querelles internes et ont même fondé une école.

Les deux factions s’affrontent dans une guerre interplanétaire, destructrice et impitoyable. Il y a l’armée de la lumière et l’armée de l’ombre, dirigées chacune par des maîtres ou seigneurs de guerre, dont les soldats sont des êtres qui ne sont pas sensibles à la force.

Et Des de se retrouver dans l’armée de l’ombre. Il aurait pu tout aussi bien rejoindre les Jedis, mais l’histoire n’aurait peut-être pas été aussi intéressante.

Autant dire que dans ces circonstances, Des va faire des étincelles. Promu sergent, il est apprécié des soldats de son unité, qui lui font une confiance aveugle.

Mais l’histoire, vous vous en doutez, ne s’arrête pas là. Pour sauver son unité d’un massacre certain, lié à de grosses erreurs tactiques de la hiérarchie militaire, il renverse son supérieur et prend la tête des opérations. L’action militaire est un succès, mais les Siths apprécient for peu la mutinerie dans leurs rangs, Des est alors voué à une exécution certaine.

Et c’est la le deuxième tournant de « la voie de la destruction », un seigneur Sith s’aperçoit (enfin !) que la force est très présente chez Des et qu’il pourrait devenir, plutôt qu’un simple sergent exécuté pour mutinerie, un Sith.

Voilà comment le destin des Siths a basculé.

Je ne vous en raconterai pas plus, mon but étant de vous donner envie de lire cette trilogie, pas de me lire vous la raconter ; j’estime que cette trilogie est un des cycles majeurs de Star Wars, là où toute la tradition Sith est pensée, définie, expliquée et justifiée. Je ne vous raconterai pas non plus comment Dark Bane l’a mise en œuvre.

Le premier livre du cycle, « la voie de la destruction », raconte tout ce que je viens de vous résumer ici, puis la formation de Dark Bane, jusqu’à ce qu’il réalise la nécessité pour les Siths de fonctionner par deux uniquement, ainsi que les moyens qu’il utilisera pour y parvenir.

Le deuxième livre du cycle « la règle des deux » raconte les pérégrinations de Dark Bane et de son apprentie Zannah, dans sa recherche constante des holocrons d’anciens seigneurs Siths, dans le but d’acquérir encore plus de pouvoirs pour justifier la règle des deux.

Le troisième livre enfin, « la dynastie du mal », point d’orgue de l’œuvre de Dark Bane nous livre les derniers moments du seigneur Sith, avant l’affrontement final entre le maître et son apprentie.

Le tout enrubanné dans le mantra Sith :

« La Paix est un mensonge, seul la passion existe,
La passion me confère la force,
La force me confère la puissance,
La puissance me confère la victoire,
Et la victoire me libère de mes chaînes ».

La fin du troisième livre du cycle reste finalement en suspens, ouvrant sur un univers de possibilités, finalement aussi obscure que la voie des Siths.

Ici, aucune histoire d’amour (ce n’est pas Starkiller), pas de bons sentiments, que le côté obscure dans toute sa splendeur, la pensée et l’œuvre d’un visionnaire.

Pourquoi lire cette trilogie ? Allez, ne me dites pas que je ne vous ai pas déjà mis l’eau à la bouche ! Tout simplement parce que s’il n’y avait eu Dark Bane, il n’y aurait pas eu Sidious (en tout cas pas tel qu’on le connaît) ; et sans Sidious, ni guerre des clones, ni empire, ni Luke Skywalker et j’en passe. Vous pensiez que Dark Sidious était le plus vilain méchant de tout Star Wars (Dark Vador ne compte pas, il retourne sa veste à la fin, le petit joueur) ? Alors venez découvrir Dark Bane, vous m’en direz des nouvelles…

Bien à vous,

Maggot
Musique écoutée lors de la rédaction de ce post : Rammstein Völkerball, Ministry Cover up

1 commentaire:

  1. Dans cette trilogie, on apprendra à faire la différence entre sith et jedi noir. Du coup on comprend que Sidious respectait la règle des deux meme s'il avait sous ses ordres plusieurs êtres doués de la force.

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